Marques de Sacs Vegan et Ethiques

Pour compléter une tenue, il y a celles qui privilégieront une paire de chaussures à talons, colorées, des sneakers à la mode ou encore des sandales éthiques mais d’autres préféreront l’accessoire ultime : le sac à mains. Cet objet de collection et parfois de luxe, peut aujourd’hui offrir du style et s’allier à la qualité, à la durabilité et à votre engagement. Certaines les préfèrent à bandoulière, à dos, en forme de seau ou de baguette ou d’autres le cabas, trouvez ce que vous cherchez dans notre sélection de sacs vegans et éthiques.

Un sac vegan est un sac fabriqué sans aucun matériau d’origine animale. Concrètement, il est fabriqué à partir de matériaux naturels ou recyclés mais toujours éco-responsables tels que : le coton bio ou recyclé, le polyester recyclé, le nylon recyclés et de matière végétale à base de d’ananas (Pinatex), de pomme (AppleSkin), d’eucalyptus, de champignon, de liège, de cactus ou même de raisin. De plus, les sacs vegan que nous avons sélectionnés pour vous sont confectionnés dans des ateliers familiaux au Portugal dans le respect des travailleurs.euses et de la planète. Un sac vegan, c’est donc un sac éthique, éco-responsable et résistant.

Le terme “cuir vegan” désigne un type de textile artificiel qui imite l’apparence du cuir animal et peut avoir les mêmes usages (confection de de vestes, de baskets, de bottes ou de sacs vegan…)

Les matières premières utilisées pour produire du “cuir” vegan incluent généralement du polyvinyl chloride (PVC) ou du polyuréthane (PU), ainsi que des matières végétales telles que l’ananas (Piñatex), le raisin, le champignon, l’eucalyptus, le liège, la pomme et bien d’autres.
Cependant, il est important de noter que le terme “cuir vegan” n’est pas tout à fait approprié et qu’il est recommandé d’utiliser une désignation plus précise telle que “matière synthétique fabriquée à partir de déchets de fruits ou de plantes”.

Une étude menée par le premier institut Allemand de recherche sur l’industrie du cuir a comparé les performances de plusieurs cuirs vegan, tels que le cuir de champignons, de liège et le pinatex, avec le cuir animal traditionnel. Les résultats sont intéressants : le pinatex est aussi robuste que le cuir animal, avec une résistance à la rupture de 15 kg, tandis que le cuir de liège est résistant à l’étirement mais se déchire facilement en cas de pliage répété. Le cuir de champignon est résistant au pliage mais moins à la traction.

Il est donc important de prendre en compte les avantages et les inconvénients de chaque type de cuir vegan pour déterminer leur utilisation. Par exemple, le cuir de liège ne conviendrait pas pour des chaussures qui subissent des pliages répétés, mais serait parfait pour la fabrication d’un portefeuille. Le pinatex, quant à lui, peut être utilisé pour fabriquer des chaussures, des vestes et même des sièges de voiture, avec des résultats similaires à ceux du cuir animal.

Si les qualités du cuir sont indéniables, son processus de fabrication est de nos jours remis en cause

Tout d’abord, il est impossible de retracer efficacement l’origine des cuirs utilisés dans l’industrie, en raison des conditions “discutables” dans lesquelles sont abattus les animaux (un milliard chaque année) pour le commerce du cuir. Les cuirs sont souvent fabriqués à partir de peaux d’animaux d’élevage destinés à la production de viande, de lait ou de laine, et il arrive que des propriétaires d’usines de cuir utilisent des peaux d’animaux de compagnie (comme les chiens et les chats) pour les faire passer pour de la peau d’agneau.

Ensuite, l’élevage industriel d’animaux contribue largement à la déforestation, car il est souvent nécessaire de détruire des forêts pour créer des zones de pâturages ou de culture pour nourrir les animaux. Il est également responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre, en raison des émissions de méthane des bovins, de la déforestation, de l’extension des pâturages, de l’utilisation massive d’engrais et de la pollution des eaux par les nitrates, le phosphore, les antibiotiques et d’autres polluants qui peuvent menacer les approvisionnements en eau.

Enfin, produire du cuir est un processus complexe requiert l’usage d’une multitude de produits chimiques : Chrome, dérivés de goudron, colorants à base de cyanure… Or,  l’utilisation de tous ces produits chimiques n’est pas sans risque pour notre santé. L’office Allemand pour la Protection des Consommateurs a mené une étude sur la présence de Chrome 6, et les résultats sont édifiants. 

Les doses de cet élément cancérogène étaient supérieures à celles recommandées pour 33 % des gants en cuir analysés, 25 % des valises et sacs, et 15 % des chaussures.

Will’s Vegan Shoes

Will’s Vegan Shoes propose par exemple des sacs à main, des sacs mandolines, des sacs bandoulières, et des sacs à dos vegan fabriqué avec un textile italien issu de plantes et d’huile provenant de céréales biologiques cultivées dans le nord de l’Europe. Et ces sacs vegan sont également fabriqués selon un procédé neutre en carbone, c’est-à-dire qu’il y a eu autant de captations de CO2 que d’émissions.

NAE VEGAN SHOES :

NAE, qui signifie “No Animal Exploitation”, a une vision claire : proposer des alternatives à la mode qui n’exploitent pas les animaux. La marque propose des sacs vegan pour femme et homme en matières synthétiques, recyclées et naturelles telles que le Pinatex, le liège, le PET recyclé ou encore du “cuir vegan” en microfibres. Elle est certifiée PETA.

8000 KICKS :

Bernardo, co-fondateur de 8000 kicks, a eu l’idée de faire des chaussures en chanvre après une soirée arrosée et enfumée avec ses ami·es. Pour donner vie à ce projet, Il a demandé de l’aide à sa grand-mère Otilia qui a travaillé dans l’industrie du textile pendant plus de 50 ans. La marque fabrique des sacs vegan en chanvre qui est une fibre 4 fois plus résistante que le coton tout en étant ultra-légère.

Carmen & Simone :

Carmen et Simone sont les deux grand-mères de la créatrice Chloé. La première était une femme espagnole solaire, coquette, élégante en toute circonstance. Le seconde, travaillait dans une ferme normande et incarnait la douceur et la simplicité. Au milieu de ce contraste, un accessoire indispensable les reliait : le beau sac à main

GOTS est un label qui reconnaît les textiles écologiques, durables et éthiques, tels que le coton, la laine, la soie et le chanvre biologiques. Il garantit que ces textiles sont fabriqués avec des matières naturelles respectueuses de l’environnement et de la communauté, avec au moins 70% de fibres biologiques et sans utilisation de substances nocives. Il assure également des conditions de travail décentes pour les employés et une conception de textiles résistants. Choisir un textile labellisé GOTS, c’est opter pour une production respectueuse de l’environnement et des travailleurs.

PETA, acronyme de People for the Ethical Treatment of Animals, est une organisation à but non lucratif qui lutte pour les droits des animaux. Son label “Peta approved cruelty free” garantit l’absence de tests sur des animaux à toutes les étapes de fabrication, et que les produits ne contiennent aucune matière animale.

Label GOTS

Le label international GOTS (Global Organic Textile Standard) garantit :

  • L’absence de résidus de pesticides ou de métaux lourds dans le produit fini ;
  • La production des vêtements sans recourir à des substances toxiques, cancérigènes ou aux OGM ;
  • L’interdiction du travail forcé, obligatoire et celui des enfants ;
  • Et des salaires et un nombre d’heures de travail satisfaisant aux exigences légales nationales.