En 2021, il y avait 2 500 entreprises (63% de PME) françaises dans le secteur de l’habillement. Ces dernières emploient 32 000 salariés en France et plus de 300 000 à l’étranger.
Le chiffre d’affaires des industries françaises de l’habillement est de 15 milliards d’euros dont 8,7 milliards, soit 58 %, sont réalisés à l’international.
Selon le bilan annuel de l’observatoire économique de l’Institut français de la mode, le marché d’habillement a totalisé 26,2 milliards d’euros en 2022. Cela représente une progression de 3,9% par rapport à l’année précédente qui avait connue une hausse de 8,2% par rapport à 2020. On constate donc un ralentissement de la croissance sur ce marché.
L’augmentation des ventes de textile et d’habillement est principalement portée par la progression des grands magasins (+22,7%), les chaînes spécialisées (+7%) et les chaînes de grande diffusion (+5%). Les pure-players accusent un repli de 12% après quelques années fastes.
Les prix des vêtements ont augmenté de 6% en 2022, et les marques et distributeurs prévoient une nouvelle hausse de 5% sur l’ensemble de l’année 2023.
En comparaison, les prix avaient augmenté de seulement 9% entre 2013 et 2019.
En 2023, le directeur de l’observatoire estime que la consommation ne devrait pas augmenter et s’établir entre une stagnation et une baisse de 3%.
Face à l’inflation, les Français.es se montrent un peu plus prudent·es que les autres en matière de consommation. Selon une étude menée par le cabinet de conseil Wavestone, 80% de client·es français·es à affirmer une volonté de diminuer leurs achats en matière d’habillement en 2023, contre 68% pour la moyenne mondiale (tous secteurs confondus).
En 2022, 56% des femmes affirment avoir acheté moins de vêtements que d’habitude, un chiffre qui tombe à 42% pour les hommes. La principale raison avancée est : “mon budget ne me permet pas de dépenser autant qu’avant”.
Gildas Minvielle révèle également que l’inflation n’a pas eu les mêmes conséquences pour tous et toutes : “L’inflation a davantage pénalisé les habitudes des femmes et le recul du pouvoir d’achat est plus palpable chez ces consommatrices”.
Les raisons avancées : les salaires qui n’ont certes suivi la même courbe que l’inflation et la différence de rémunération entre les hommes et les femmes (environ 15%).
Gildas Minvielle, Directeur de l’Observatoire économique de l’IFM, indique avoir noté un véritable “réveil de la mode masculine” avec une augmentation de 11,3% en 2022 par rapport à l’année précédente.
L’hypothèse la plus probable, selon les enseignes interrogées, serait que la mode masculine est un “marché de besoin”, et qu’il est, de ce fait, moins impacté par les aléas économiques d’une part, et porté par une “une volonté de rééquipement” suite au Covid d’autre part.
Bien que les français·es affichent une volonté affirmée de consommer plus responsablement, le prix reste un critère fondamental dans les choix de consommation pour 78% des Français·es suivi de près par la qualité, la coupe (56%). L’impact environnemental d’un produit est important pour seulement 27% des consommateurs.trices.
63% des plus aisé·es disent ne pas vouloir payer plus cher pour un produit plus responsable. Ils étaient 45% en 2021, ce qui représente une augmentation de 18 points de pourcentages.
Les plus aisé·es rejoignent dépassent ainsi les plus démuni.es qui sont 61% à déclarer ne pas vouloir payer plus cher (soit une augmentation de 4 points de pourcentages). Chiffres tirés d’une étude reposant sur une enquête qualitative réalisée en novembre 2022 grâce au panel de consommateurs Kantar Profiles, en France, Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis et Chine.
Seulement 39% des consommateur·trices sont prêt·es à payer plus cher pour un produit plus responsable. Et pour acheter des vêtements éco-responsables :
Un t-shirt de fast fashion peut coûter 9,99 € et un t-shirt éthique en coton bio environ 26 € (160% d’augmentation) et un t-shirt fabriqué en France 40 € (300% de plus).
Le poids de la mode d’occasion est estimé à plus de 6 milliards d’euros en 2022 contre seulement 1 milliard en 2018. Et l’habillement représenterait environ 4 milliards d’euros dans ce total, et le textile 1,16 milliards d’euros.
Les acteurs du secteur s’organisent donc pour faire face au Bon Coin et Vinted. En effet, 38% des acteurs consultés par l’IFM annoncent avoir développé une offre de seconde main et 24% annoncent vouloir la développer durant l’année.
74% des acheteurs·euses en ligne déclarent avoir le réflexe de vérifier si le produit n’existe pas en seconde main avant de l’acheter neuf.
Et plus de 80 % des cyberacheteurs ont déjà acheté des produits reconditionnés ou de seconde main et/ou vendu eux-mêmes des articles en ligne.
Leboncoin est le deuxième site e-commerce le plus visité en France derrière Amazon avec 6,6 millions de visiteurs·euses français.es chaque jour. Et Vinted n’est pas loin (5e place) avec 4,9 millions de visites françaises quotidiennes.
Le marché mondial de la mode d’occasion est estimé à 177 milliards de dollars en 2022, et il devrait quasiment doubler à l’horizon 2027 pour atteindre 350 milliards de dollars.
Consultez ces ressources pour en apprendre davantage sur la slow fashion :
Notre mission
Nous souhaitons promouvoir une mode qui met l’accent sur la qualité, la durabilité, le respect de l’environnement et l’éthique.
Volago (une contraction de “volo” et “ago” qui signifie “je veux agir” en latin) est une startup lyonnaise née à l’initiative de deux amis : Jérémy Chossat et Florian Gabriele.
Notre objectif est d’accélérer le développement de la mode éthique et éco-responsable, tout en valorisant le savoir-faire des marques de textile made in France.
Le label international GOTS (Global Organic Textile Standard) garantit :