Cuir de Raisin : Tout Savoir sur cette Alternative Vegan

Voici un article complet sur le cuir de raisin :

  • Avantages
  • Fabrication 
  • Impact sur l’environnement
  • etc.

Si vous cherchez une alternative au cuir animal, ce nouveau cuir vegan devrait vous intéresser.

Table des matières

Le Cuir de Raisin, C’est Quoi ?

Innovation relativement récente, l’entreprise italienne Vegea fabrique et commercialise du cuir vegan produit à partir de raisin. 

Plus spécifiquement, à partir des déchets (aussi appelés “marc de raisin”) de la viniculture : la peau des raisins, les tiges ou encore les pépins. 

Avant d’aller plus loin, faisons une rapide clarification :

Le terme “cuir” a une définition précise et encadrée par la législation française : il s’agit d’un produit obtenu à partir de la peau d’un animal. Les fabricants d’alternatives végétales au cuir et nous-même vous le rappelons, les “cuirs vegan” sont des textiles végétaux, et pas du cuir.

Comment Fabriquer du Cuir de Raisin ?

  • Après les vendanges, les déchets végétaux sont placés dans un four afin d’être déshydratés ;
  • Le mélange est ensuite réduit en poudre ;
  • On y ajoute alors une résine composée d’huile végétale de raisin, de polyester recyclé et de polymère à base d’eau. L’objectif est ici d’obtenir une matière solide et résistante dans le temps ;
  • Enfin, on étale ce mélange sur un textile tel que du coton et on laisse sécher.

C’est ainsi qu’on obtient un simili-cuir vegan composé à 78% de raisin et 12% d’un mélange polyester recyclé et de polymère à base d’eau.

Concrètement : lorsqu’on produit 10 litres de vin, on génère 2,5 kg de déchets qui peuvent être transformés en 1 mètre carré de simili-cuir de raisin.

Que Peut-on Faire avec du Cuir Vegan de Raisin ?

Suite à ce processus, on obtient un textile vegan solide, résistant et imperméable avec un impact sur l’environnement minime.

Cette innovation n’est pas passée inaperçue puisque Vegea a reçu plusieurs récompenses pour cette nouvelle matière éco-responsable : The Innovation Made in Italy award from Unicredit (2017), Global Change Award from the H&M foundation (2017) ou encore le Funding from Horizon (2020).

Ce simili-cuir de raisin séduit tout le monde car il peut aussi bien être utilisé dans la mode (chaussures, portefeuilles…), que dans l’ameublement ou encore l’automobile. Bentley a par exemple annoncé un partenariat avec Vegea en 2019 pour la réalisation de l’intérieur de sa nouvelle EXP 100 GT. 

Conclusion

Notre article sur le cuir de raisin est terminé. 

Maintenant j’aimerais vous laisser la parole :

  • Allez-vous vous laisser tenter par une paire de chaussures ou un accessoire en cuir de raisin ?
  • Connaissez-vous d’autres alternatives au cuir animal ?

Dites-moi tout en laissant un rapide commentaire ci-dessous.

Article écrit par 

Florian Gabriele

Co-fondateur de Volago et responsable Marketing. Je souhaite participer à rendre l’avenir plus rassurant, et la mode plus respectueuse de l’environnement et des personnes.

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FAQ

Innovation relativement récente, l’entreprise italienne Vegea fabrique et commercialise du cuir vegan produit à partir de raisin. Plus spécifiquement, à partir des déchets (aussi appelés “marc de raisin”) de la viniculture : la peau des raisins, les tiges ou encore les pépins. 

Après les vendanges, les déchets végétaux sont placés dans un four afin d’être déshydratés et  réduit en poudre. On y ajoute alors une résine composée d’huile végétale de raisin, de polyester recyclé et de polymère à base d’eau. Enfin, on étale ce mélange sur un textile tel que du coton et on laisse sécher.

Lorsqu’on produit 10 litres de vin, on génère 2,5 kg de déchets qui peuvent être transformés en 1 mètre carré de simili-cuir de raisin.

Label GOTS

Le label international GOTS (Global Organic Textile Standard) garantit :

  • L’absence de résidus de pesticides ou de métaux lourds dans le produit fini ;
  • La production des vêtements sans recourir à des substances toxiques, cancérigènes ou aux OGM ;
  • L’interdiction du travail forcé, obligatoire et celui des enfants ;
  • Et des salaires et un nombre d’heures de travail satisfaisant aux exigences légales nationales.